dimanche 23 décembre 2012

Cher Père-Noël...



Cher Père-Noël,


Tu sais que je n'ai pas toujours été sage cette année mais tu sais que j'ai travaillé fort pour atteindre mes objectifs. C'est pourquoi je ne comprends pas pourquoi tu m'as envoyé mon cadeau de Noël plus tôt cette année. Qui plus est, je ne sais pas pourquoi tu m'as envoyé ça: 



En plus, tu n'as même pas eu le courage de venir le déposer sous mon sapin, tu as demandé à une podiatre de m'offrir ton cadeau. Franchement Père-Noël, c'est pas fort. Et tu m'as aussi offert de la cortisone, mais j'ai refusé. J'ai préféré les anti-inflammatoires. Je ne sais pas si c'est vraiment nécessaire mais je vais les prendre quand même. Et cette podiatre que tu m'as fait rencontrer a même eu le culot de m'annoncer que j'avais des oignons. Des oignons, moi ? Quand même, je croyais que c'était juste pour les mémés les oignons.

Anyway, Père-Noël, je ne me prends pas la tête avec ton cadeau. Je vais en profiter pour faire de la raquette et un peu plus de vélo durant le temps des fêtes. Je peux accepter deux semaines de break de course à ce moment-ci. Il faut que je deale avec ce petit cadeau innatendu. 

Je t'aime quand même Père-Noël.

Isa xxx

PS Je vous souhaite à tous de belles fêtes entourés de vos proches, chers lecteurs. A l'an prochain! 

samedi 15 décembre 2012

Ma chaise berçante de course

Après le brouhaha qui a suivi la diffusion du reportage à l'émission Tout le monde dehors, la vie a repris son cours tranquillement. J'ai reçu plusieurs beaux messages d'encouragement et de félicitations que je vais garder précieusement pour les jours moins glorieux. Plusieurs personnes de mon entourage ont aussi appris à mieux me connaître et portent, je pense, un regard différent sur mon quotidien.

Dans un autre ordre d'idées, voilà maintenant presque de 2 mois que j'ai repris la course à pied. J'ai complété mon programme de reprise, programme que je trouvais un peu ambitieux par rapport à celui que j'avais fait l'an dernier. La semaine dernière, j'ai tout de même réussi à courir 31 k, ce qui est probablement dans mes records personnels de distance hebdomadaire.

WorryingMais ce n'est plus pareil avec la course. Je me méfie d'elle. Je n'ai pas confiance. Surtout qu'on amorce bientôt les choses sérieuses, soit d'allonger graduellement une sortie par semaine pour atteindre 26 k ! Pour les coureurs expérimentés, cette distance peut paraître dérisoire. Dans mon cas, ce n'est pas le défi physique de courir plus de 2 heures qui me fait peur. En fait, c'est la réaction de mon corps et surtout la réaction des points faibles de mon corps face à ce défi physique. En termes clairs: j'ai terriblement peur de me blesser à nouveau!

Ce  n'est pas facile de mettre de côté ces pensées toxiques. Ces pensées qui ne me mènent nulle part. J'en suis bien consciente, c'est déjà un pas dans la bonne direction.

 D'un autre côté, être davantage sur mes gardes porte fruit, je pense. A titre d'exemple, je devais courir dimanche dernier un 60 min en continu à un rythme très facile. Bien, je ne l'ai pas fait. Je trouvais que j'avais déjà assez couru dans ma semaine comparativement aux semaines précédentes. J''ai donc fait 5 x (9 min course, 1 min marche). Dans mon cas, c'est une petite victoire d'avoir dérogé de mon plan de semaine car j'ai justement tendance à vouloir le réaliser à la lettre, coûte que coûte.

Et le coûte que coûte, je l'ai déjà payé très cher.

Comme quoi, y a de l'espoir...







mardi 27 novembre 2012

Délicieuses galettes de Josiane

J'ai fait la connaissance de Josiane Tanguay au printemps dernier. Josiane est nutritionniste et j'ai adoré mes deux rencontres avec cette jeune femme énergique et compétente.  C'est clair que je vais la revoir pour préparer mon 70.3. Elle m'a donné plusieurs trucs que j'applique encore aujourd'hui. Elle m'avait aussi remis quelques recettes dont celle-ci. Ces galettes ont fait fureur auprès de Sirène. 


Avec la permission de Josiane, je vous offre donc cette recette. Bien que simples, les galettes de Josiane sont faites avec des céréales pour bébés, donc riches en fer. 


LES (DÉLICIEUSES) GALETTES DE JOSIANE !

Ingrédients :
2 tasses
500 ml
Céréales pour bébé
1 tasse
250 ml
Farine
1 c. thé
5 ml
Bicarbonate de soude
½ à 1 tasse
125-250 ml
Brisures de chocolat
½ tasse
125 ml
Margarine molle
¼ tasse
60 ml
Sucre
½ tasse
125 ml
Cassonade
2

Œufs
¼ tasse
60 ml
Eau
1 c. thé
5 ml
Vanille



Préparation
1.Préchauffer le four à 180°C (350°F).
2. Dans un grand bol, mélanger : céréales de bébé, farine, bicarbonate de soude, brisures de chocolat.
3. Dans un autre grand bol, battre la margarine, le sucre, la cassonade, les œufs et la vanille, à l’aide d’un batteur électrique, pour obtenir un mélange crémeux.
4. Ajouter le mélange de céréales et l’eau, et mélanger pour obtenir une pâte.
5. Déposer la pâte sur une plaque à biscuits tapissée de papier parchemin.
6. Cuire au CENTRE du four environ 15 minutes, pour obtenir des galettes moelleuses !

Conseil: Ne pas les laisser traîner trop longtemps sur le comptoir, car les enfants les dévorent! 

lundi 26 novembre 2012

Tout le monde dehors!

En août dernier, j'ai été approchée par cette émission qui est diffusée à Télé-Québec. Pour faire une histoire courte, ils cherchaient des profils de parents sportifs pour un épisode portant sur la conciliation sport-famille. La recherchiste était tombée sur un portrait de moi datant de janvier 2011 publié sur le blogue de Maman Marathonienne et elle voulait en savoir plus. C'est donc Maman Marathonienne qui m'a mise en lien avec elle.

Après quelques appels téléphoniques avec la recherchiste, elle m'a dit qu'elle présenterait mon dossier à l'équipe de l'émission et qu'elle me redonnerait des nouvelles si j'étais retenue. Elle m'a rappelé quelques semaines plus tard pour me dire que finalement, mon histoire avait plu et que le journaliste-réalisateur communiquerait avec moi pour planifier le tournage.

Le dit tournage a eu lieu au début octobre. Je ne savais pas à quoi m'attendre et ce fût une expérience assez particulière. Le cameraman, le preneur de son et le réalisateur m'ont suivi dans mon quotidien: au travail, à l'école de mon fils, dans mon auto, à la maison avec ma famille, à la piscine, dehors en vélo et à la course à pied et finalement, dans ma salle de torture.  Toute la famille y a goûté: mon chum, ma fille, mon gars et même mon chien!!!

Je n'ai pas pu voir le reportage avant sa diffusion, donc je dois avouer m'inquiéter un peu. Un peu dans mon cas, c'est beaucoup... Vais-je avoir l'air prétentieuse ? Est-ce que mon vélo faisait du bruit ? Qu'est-ce qui va être retenu dans le paquet de niaiseries dites durant ces deux jours ? J'ai vraiment pris conscience APRÈS la tournage que je passerais à la tivi et que ma famille et moi serions observées sous toutes nos coutures par bien des gens, que je connais et que je ne connais pas.

Dans quoi me suis-je encore embarquée ?  Un peu comme quand on attend le départ d'une course, qu'on se demande pourquoi on s'inflige de tels stress. Pourquoi ce besoin de sortir de sa zone de confort sans cesse et d'essayer de nouvelles affaires ? 

Comme je ne me psychanalyserai pas en ligne, je peux simplement vous dire que le résultat de ce reportage, je le verrai lundi soir le 3 décembre à 19 h 30, peut-être en même temps que vous. J'espère que l'épisode donnera le goût à d'autres parents de reprendre une activité physique régulière et démontrera qu'il y a possibilité (généralement) de s'arranger pour se libérer du temps.

dimanche 18 novembre 2012

Cette semaine...

...a été une super belle semaine. Tsé, une semaine qui redonne confiance. Je ne fais plus de récap de façon régulière comme l'an passé (je trouvais ça pesant...) mais je ferai exception. Et ça vous donnera l'occasion de voir où j'en suis côté entraînement.

Lundi
Course: Exceptionnelle sortie sur l'heure du dîner. La température était magnifique. J'ai poursuivi ma reprise de course avec 6 x (4 min. de course-1 min. de marche). Env. 5 k. 
Vélo: En soirée, entraînement de vélo. J'avais inscrit 60 min de vélo dans mes disponibilités mais Coach a unilatéralement allongé de 15 min. Une séance d'intensité moyenne, que j'ai qualifiée de «super le fun».  Les cuisses commencent à revenir, c'est encourageant. 

Mardi
Musculation: entraînement avec le TRX d'une durée d'environ 45 minutes. Voici quelques uns des exercices que je fais:






C'est encourageant de voir que je progresse. Je suis meilleure dans les crunches et tous les mouvements où les épaules supportent le corps. 

Mercredi
Course: J'ai essayé de nouvelles chaussures, Asics Hyperspeed, pour environ 35 minutes 7 x (4:1) Très légères, je les ai aimé mais... moins que mes Kinvara. 

Jeudi
Vélo: Je devais aussi faire du vélo mercredi mais je n'ai pas eu le coeur en soirée. Trop fatiguée. Surtout que des intervalles étaient au menu. Il n'y aura donc pas eu de journée de congé pour moi cette semaine. Je me suis levée tôt et j'ai pédalé, pédalé, pédalé pendant 60 minutes.  

Vendredi
Natation: Une belle séance. Pas facile mais c'est comme ça que j'aime ça. 2.7 k

Samedi
Course: Cette fois, un petit vingt minutes dans les sentiers boisés derrière chez moi avec mon fidèle Biscuit 2 x (9:1).  3.5 k
Vélo: De retour à la maison, on se change et on embarque sur le vélo pour un 90 minutes d'intensité moyenne. J'ai quand même eu le culot de dire à Coach que c'était bébé-facile cette séance-là. Je sais que je ne perds rien pour attendre...

Dimanche
Course: Ça progresse: 30 minutes composée de 3 x (9:1). Toujours dans les sentiers avec mon chien. Il faisait beau même si j'avais un peu froid aux pieds. Bientôt, ce sera la neige... 5 k 
Muscu: Petite victoire, j'ai réussi à faire mes deux séries de 15 push-ups TRX sans broncher (presque...). 
Natation: Le dimanche, il y a toujours un set de muscu à l'extérieur de l'eau. Mais aujourd'hui, ce n'était pas très difficile. J'ai encore eu droit à un set spécial-spatial: 2 x (4 x 100 m all-out) sur 2 min 30. Ce qui donnait environ 1 min 10 de repos. J'ai trouvé que ça travaille le mental. Les temps de la deuxième série ont été beaucoup plus constants que ceux de la première.

Natation: 3 h / 4.8 k
Vélo: 3 h 45
Course: 2 h / 20 k 
Muscu: 1 h 15

Au dodo maintenant, j'en ai besoin! 

vendredi 16 novembre 2012

Ouf!

Entraînement de natation ce soir. Je n'en ferai que deux cette semaine. Je trouve ça plate de réduire le temps de natation, mais il le faut bien. Le vélo et la course sont prioritaires pour moi. 

Les entraîneures ont fait des efforts dernièrement pour adapter certains sets afin que je puisse améliorer mes résultats sur des distances un peu plus longues. C'est aussi une question de mental. Dans ma tête, je peux être rapide sur des courtes distances mais de maintenir l'intensité plus longtemps, je trouve ça particulièrement dur. 

Kaitlin Under Water

Ce soir, j'avais un couloir pour moi, mais aussi un set spécial. Il ressemblait à celui que le reste du groupe faisait, mais en plus long. Je devais faire 5 x (4 x 50 m all-out avec 10 secondes de repos entre les 50 m). Et le temps total devait être égal ou inférieur à mon meilleur temps de 200 m. Rassurez-vous, j'avais un bon deux minutes de pause entre les 4 x 50. 

J'ai souffert: des bras, des jambes, du ventre (oui, ma sandwich ne passait pas...). 

Voici quelques uns des messages scandés par A. à mon endroit durant le set: 
- Mets plus de rythme dans tes bras! 
- Tu peux faire mieux que ça!
- Sors ton kick! 
- Come on, t'es capable, je veux un 2 40 !
- Plus vite, va plus vite! 

Misère. Moi qui voulait me faire pousser en m'entraînant avec un groupe, j'ai été servie ce soir. Je ne lui ai finalement pas donné un 2 40, mais un 2 41 au dernier 4 x 50. Jamais je n'aurais poussé autant seule dans mon couloir, comme l'an passé. Et mes nouveaux amis Maîtres m'ont tous encouragé à mon dernier 50 m. Merci, merci, merci! Croyez-moi, ça m'a permis de mettre le turbo...avec le gaz qu'il me restait...!

L'effet de groupe est impressionnant. L'effet de compétition aussi. Quand on réussit à arrêter de penser à la douleur, à quel point c'est difficile, quand on réussit à remplacer toutes ces pensées qui grugent l'énergie, l'effet est magique. 

A. était très contente des performances de tous et ne s'est pas gênée pour féliciter chacun personnellement. Elle a facilement 15 ans de moins que moi mais ce soir, je me sentais comme une petite fille se faisant encourager par une grande. 



dimanche 4 novembre 2012

C'est compliqué courir

Courir, c'est simple. Par contre, trouver le temps de le faire est parfois tellement difficile. Cette semaine, le monde se liguait contre moi.

Dimanche soir
Je me couche avec l'intention de me lever tôt pour faire mon 20 x (1 min. course-1 min. marche). Je passe une mauvaise nuit. A trois heures du matin, bien réveillée dans mon lit, je sais que je ne serai pas très en forme pour aller courir à 5 h 15. Je laisse donc de côté le réveil-matin en me disant que je pourrai tout simplement faire ce petit 40 min sur l'heure du dîner.

Lundi matin, 10 h 45
Conférence téléphonique qui doit se terminer à 11 h 45 et qui finalement s'étire jusqu'à 12h 40. Je m'en vais dîner piteusement en me disant que j'irai faire ma course après le souper. 

Lundi, 17 h
Sans entrer dans les détails, je feele vraiment mal (physiquement). Assez mal pour ne pas avoir le goût d'aller courir. C'est rare. Finalement, j'ai débuté un traitement d'antibiotiques le mercredi suivant. Je me couche à 18 h et je me dis que si ça va mieux, j'irai mardi matin.  

Mardi 6 h
J'ai peur un peu de Sandy. Il vente pas mal dans mon coin et je n'ai pas envie de recevoir un arbre sur la tête. Que voulez-vous, je suis un peu moumoune. Je me dis que j'irai faire ma course mardi soir. Impossible de me libérer sur l'heure du dîner, je suis en formation avec mes collègues.

Mardi 17 h
Chum a une activité avec ses collègues du bureau. Il me dit qu'il devrait arriver vers 20 h. Ça me va.

Mardi 19 h 30
Chum appelle pour dire qu'ils ont vraiment du fun et qu'il pourrait arriver pour 21 h. Je lui dit de laisser faire, que c'est tard un peu pour sortir courir, de profiter de sa soirée et que je vais m'organiser.

Mardi 20 h 15
Je vais coucher Fiston et j'embarque sur le tapis vers 20 h 30. Il est trop tard pour caller une gardienne. C'est plate 40 min. sur le tapis mais c'est mieux que rien. Finalement, Grand-papa arrive vers 21 h pour coucher à la maison (il avait un rendez-vous dans mon coin le lendemain). J'enfile mes pantalons, je mets une veste et je me sauve dehors. Merci Grand-papa! 

Et vous, est-ce que ça vous arrive des semaines comme ça ? 

mardi 30 octobre 2012

Barres des Maîtres-nageurs

 Je ne suis pas super bonne photographe
 mais voici le résultat !
Cette recette m'a été partagée par une nageuse du Club des maîtres. Elle en avait emporté pour l'une de nos entraîneures, A., afin qu'elle puisse récupérer de sa pratique qui avait lieu juste avant le nôtre. Peut-être que cette nageuse s'attendait à avoir plus de repos sur les 24 x 50m qu'on a fait ce soir-là en échange de ses délicieuses barres ? Malheureusement, on a tous soufferts.


J'ai fait l'essai de la recette ce week-end et j'ai beaucoup aimé. La particularité de ces barres est qu'elles se tiennent et sont moelleuses. Elles ne s'émiettent pas comme la plupart des recettes de barres granola que j'ai essayées. Par contre, elles ne sont pas très sucrées, ce qui peut déplaire à certains. En ajoutant un quart de tasse de cassonnade, ce problème pourrait se règler assez facilement. Les recettes de ce genre me plaisent car on peut varier les fruits et les noix selon ce qu'on a sous la main. Je vais même probablement me risquer à substituer les dattes par les figues séchées. J'adore les figues! 


Barres de Caro

  1. Cuire 1 tasse de dattes et 1 tasse de jus orange environ 4 min puis réduire le tout en purée avec le bizzz-bizzz le mélangeur à main. Laisser tiédir un peu.
  2. Dans un ti-bol, mélanger 1/3 tasse d'huile de canola, 4 blancs d'oeufs et les dattes en purée.
  3. Dans un plus grand bol, mélanger 2 tasses de gruau, 1/2 tasses de germe de blé, 2/3 tasses de noix au choix , 1/2 tasses de canneberges séchées, 1/2 tasses d'abricots séchés coupés en morceaux et 1/3 de tasse de noix de coco râpé non sucrée.
  4. Mélanger les ingrédients liquides et les ingrédients solides, étendre le mélange dans un plat beurré de 8 x 12 po. Cuire à 350F pendant 15-20 minutes.  
  5. Laissez tiédir, couper en carrés, barres, triangles, comme ça vous tente! Les barres des Maîtres-nageurs se congèlent très bien. Personnellement, je les emballe individuellement avec de la pellicule plastique et je les garde au congélateur.

Bon appétit! 

samedi 27 octobre 2012

En bas de l'échelle

C'est cette semaine que j'ai repris la course à pied. 

Lundi soir, je suis sortie à la noirceur, accompagnée de mon chien et je suis allée me taper un gros entraînement: 5 minutes de marche suivies de 3 x (1 minute de course facile-1 min de marche). J'ai terminé ce training éreintant par 5 minutes de marche. Ok, ok, je fais de l'ironie mais j'ai apprécié toutes ces minutes. J'ai apprécié courir mollo, faire plaisir à mon chien, la tranquillité du quartier, et j'ai même apprécié MARCHER. Oui-oui, vous avez bien lu. 

Pour ceux qui ne le connaissent pas, cette séance de reprise est issue du programme fractionné I de la Clinique du coureur. La bonne nouvelle, c'est que tout s'est bien passé. Je m'attendais à ce résultat car j'avais fait un petit essai au début octobre dans le cadre d'un projet spécial dont je vous entretiendrai dans les prochaines semaines. Et l'essai avait été fort concluant. 

L'autre bonne nouvelle, c'est que j'ai rencontré mon physio aussi cette semaine et il m'a fait passé à la vitesse supérieure, soit le programme fractionné II que je ferai en quatre semaines au lieu de 3 comme le prévoit le programme. Ensuite, je ferai la semaine 2 du programme III. J'étais agréablement surprise par ce programme qui me permettra, si tout va bien, de faire  4 x (14C-1M) donc 60 minutes de course d'ici les cinq prochaines semaines. 

J'ai aussi des exercices de renforcement à faire. Bin oui. Et je vais les faire car ça fait partie de mon plan. Ze plan.  

Je recommence donc en bas de l'échelle. Encore cette année. Il ne faut pas que j'y pense, il ne faut pas que j'y pense, il ne faut pas que j'y pense. 

Malgré tout, j'aime ça pareil. Beaucoup mieux. Je ne me sens pas pressée. Beaucoup, beaucoup mieux. Mon besoin d'intensité dans l'entraînement (presqu'addictif, avouons-le) est satisfait actuellement par la natation. En plus, un défi m'attend dans deux semaines: 800 m à la Coupe du Québec des Maîtres-nageurs qui aura lieu au Centre Claude-Robillard. Mine de rien, je vais me taper près de 10 h d'entraînement cette semaine. Ça me plaît d'avoir repris cette structure, cette routine, cette discipline. 

"Qui veut gravir une montagne commence par le bas"
Proverbe chinois


mardi 23 octobre 2012

Suite et fin du feuilleton

Bon. C'est ici que mon feuilleton médical se termine. Mon résultat de scintigraphie osseuse est négatif. Aucun problème n'a été décelé. J'ai l'impression d'avoir franchi une à une ces étapes pour rien. Je me raisonne en me disant que je sais maintenant ce que je n'ai pas, à défaut de savoir ce que j'ai eu.  

Et maintenant ? Qu'est-ce qu'on fait ?

Je poursuis mon régime plus élevé de natation. J'ai ajouté au cours des dernières semaines quelques heures de vélo d'intensité moyenne et de la muscu avec mon nouvel instrument de torture, le TRX. Pour ce qui est de la course à pied, je prépare mon «plan de reprise». Le dit plan sera discuté avec mon physio cette semaine. Disons que les retrouvailles avec mon amour de course seront bien planifiées. Ce plan m'apparaît essentiel pour faire les choses différemment.

Je ne sais pas si vous connaissez cette citation d'Einstein :

Insanity is doing the same thing over and over again but expecting different results

Au cas où vous en douteriez, j'ai le regret de vous annoncer que je ne suis pas folle. Donc, si je veux des résultats différents (lire: faire une année sans blessures), je dois me développer une approche différente. Je vous reparlerai de ce plan il aura reçu l'approbation de mes proches conseillers... Le dit plan sera en effet soumis à plusieurs instances.


Pour terminer, un p'tit vidéo de Lex Albtrecht, une cycliste professionnelle. Parce que je trouve magnifique la rapidité et la détermination démontrées dans cette côte de Québec.



Bons entraînements, chers lecteurs!



vendredi 5 octobre 2012

Affaires de bonnes femmes

Ce post concerne les affaires dites de bonnes femmes. Alors, les gars, vous pouvez vous risquer mais vous ne pourrez pas dire que je ne vous ai pas averti!
Ne pas niaiser une femme en SPM

J'ai souvent cherché des informations relativement à l'entraînement et aux règles. Oui, oui, vous avez bien lu: les règles. Un sujet dont on entend peu parler. Il s'avère que personnellement, j'ai noté au cours des deux dernières années que mon cycle menstruel affectait mes entraînements. 

Après mes règles, j'ai eu l'occasion de remarquer que je suis très en forme. Les entraînements se font facilement, il y en a jamais assez. Je récupère bien et je suis vraiment une femme bionique. Les jours avant les règles par contre, c'est une autre histoire. Je dors moins bien, je me réveille la nuit et j'ai de la difficulté à me rendormir. Donc, je traîne de la fatigue et ça me demande davantage d'énergie de passer à travers mes semaines, même chose pour les entraînements. Aussi, j'ai des rages de sucre, rages que je comble généralement avec un paquet de réglisses rouges. Très important, ça prend de la Twizzlers rouge. Ah! Chum fait dire que j'ai une humeur de truck (diesel). Et j'ajoute que j'ai la larme facile.  

J'ai donc cherché à trouver des explications logiques à mon expérience personnelle. Je dois avouer que ce n'est pas si évident de trouver de l'information pertinente sur la question. Quand on cherche, on aboutit souvent sur des articles portant sur l'anémohrée ou l'anémie. Mais j'ai persévéré et j'ai trouvé deux articles intéressants de source assez fiables, je pense. 

Ce que je retiens particulièrement de ces deux articles:

  • Le cylce menstruel a une réelle incidence sur les performances, en entraînement ou en course;
  • La phase prémenstruelle est une période où certaines femmes peuvent être plus à risque de développer des blessures, il est donc sage de réduire l'intensité durant ces périodes. De plus, la récupération est moins efficace durant ces deux semaines, raison de plus pour prévoir des blocs d'entraînement plus intensifs durant les deux premières semaines du cycle;
  • Que les besoins en sucre sont plus élevés durant la phase lutéale (14-28ième jours). 
  • La diminution du taux de sucre dans le sang durant la phase lutéale peut diminuer le seuil anaérobie. PS. Le seuil anaérobie se définit à 85-90 % de la vitesse maximale aérobie (VMA)
  • Les femmes athlètes devraient prendre note de leur cycle en relation avec l'entraînement et les courses pour identifier des patrons entre la performance et les phases de leur cycle menstruel.

La prochaine année sera peut-être l'occasion d'intégrer ces informations dans l'entraînement. Par exemple, je vais essayer de faire planifier mes tests durant la bonne «période». J'y avais souvent pensé mais je ne possédais pas assez d'information pour aborder le sujet puisque je me basais uniquement sur mon expérience. A la lecture de ces deux articles, je me rends compte que je ne fabulais pas avec mes observations. Que voulez-vous, c'est l'intuition féminine! 

Pour en savoir plus...

dimanche 30 septembre 2012

Encore d'la nat!

Je prends beaucoup de plaisir à nager ces temps-ci. Mon objectif est de nager 4 fois par semaine et je dois dire que ce n'est pas une corvée du tout. La durée des entraînements varient de 1 h 20 à 1 h 30. Nous avons deux jeunes entraîneures dynamiques qui se relaient: le lundi-mercredi c'est R. et le vendredi-dimanche, c'est A. 


Je trouve admirable la façon dont elles dirigent ce groupe d'adultes de différents niveaux. Elles corrigent, donnent du feed-back et encouragent tout le monde. Pas juste les meilleurs.

L'autre soir, j'ai été mise en punition de papillon. Ne me demandez pas pourquoi, mais j'étais toute mêlée dans mes battements de jambes. R. me mimait ce que je devais faire mais ça ne rentrait pas. Elle m'a donc fait venir dans le couloir moins rapide et j'ai fait plein de longueurs au kick et ensuite, avec les bras. J''ai finalement retrouvé la coordination bras-jambes. Et j'ai pu rejoindre mon couloir pour poursuivre l'entraînement. 

Plus récemment, nous avons joué au golf en faisant des 50 m. Je vous explique: il y avait 3 séries de (4 x 50 m sur 1 min 30) à faire. Il fallait compter les coups de bras pour chacun des 50 m. En additionnant les coups de bras et le temps, on devait réduire ce total à chaque série. Pas clair, hein ? Un exemple: mettons que je fais un 50 m en 45 s avec 35 coups de bras. Mon total est donc de 80. L'objectif est donc de tenir le total pour la série (4 x 50 m) et de le réduire pour les autres séries. Bin, j'ai réussi à faire des 50 m en 40 s. (alors que je peinais pour les faire en 43 s il y a de cela quelques mois) et même à pousser l'audace à faire le dernier en 38 s. Et mes coups de bras n'augmentaient pas ! Je capotais! C'est une grosse amélioration pour moi! Et A. m'a souri en me donnant mon temps et se réjouissait pour moi et pour tous les autres qui travaillaient fort. Good job! 

Mine de rien, cet encouragement m'a touché. Ça m'a fait prendre conscience que j'ai rarement du feed-back sur mon travail, du moins par quelqu'un qui me le dit en me regardant dans les yeux, ou en me tapant dans la main. Mettons que ça n'a pas la même portée...

Cette amélioration à la natation n'est pas le fruit d'une augmentation exponentielle de mes capacités cardio-respiratoires. Je crois que c'est plutôt le fruit des petites corrections techniques que A. et R. me demandent: 
- Lève ton coude plus haut!
- Rapproche ton bras du corps, tu nages trop large !
- Laisse ta main molle!
- Sors tes fesses (kick papillon) !  
- Ne plie pas ton bras (dos)
- etc, etc.

J'ai encore pour 4 semaines pour profiter de ce blitz natation, qui s'annonce assez payant. Comme quoi il faut profiter des opportunités que la vie nous offre ! 



mardi 25 septembre 2012

Suite du feuilleton

Une autre étape a été franchie dans la recherche de l'aiguille qui me rend la course à pied si malheureuse. J'ai obtenu mes résultats de résonance magnétique à la hanche. Il n'y a rien d'anormal. Pas d'osthéophyte, ni autre nom savant qui expliqueraient mes problèmes. En soi, c'est une bonne nouvelle. 

La moins bonne, c'est que le feuilleton se poursuit avec une scintigraphie osseuse. Avant que je ne passe cet examen, que nous ayons les résultats et que je rencontre l'orthopédiste, plusieurs semaines vont s'écouler, peut-être 6 à 8. Plusieurs semaines où je ne pourrai toujours pas courir. Malgré le fait que je me sente si bien et qu'il fasse si beau... 

Bon. N'y pense pas et concentre-toi sur ce que tu peux faire. 

Je peux faire du vélo facile... si ça ne fait pas mal. Donc, la situation n'est pas siiiiii désespérée. Et je peux heureusement nager 4 fois par semaine.

Mais si vous avez un peu de patience en banque, pouvez-vous m'en envoyer ? PLEASSSE! Je vais en avoir vraiment besoin....

Mise à jour: Finalement, j'ai réussi à obtenir mon rendez-vous de scintigraphie en une semaine. Et ce que j'ai fait pour l'obtenir est légal et moral. Mon rendez-vous de suivi avec l'orthopédiste est fixé dans la troisième semaine d'octobre. Donc, je m'en tire plutôt bien, vu les circonstances... 

samedi 22 septembre 2012

Objectif 2013

Mes amis-lecteurs-collègues souriront en lisant le titre de ce billet. Mettons qu'ils comprendront la référence à un dossier assez hot dans mon milieu de travail. 

Je ne vous l'avais pas encore partagé officiellement mais mon objectif 2013 à moi, c'est Tremblant 70.3: 2 km de natation, 90 km de vélo et 21,1 k de course pour les ceuses qui ne connaissent pas la signification de ce chiffre magique. Et pour les ceuses qui sont bons en maths, le 70.3 réfère à la somme de ces distances en miles.

Je me suis inscrite à Tremblant juste avant ma peine d'amour. Y faut-tu que j'ai la foi pour avoir fait ça après deux saisons en dents de scie pour cause de blessures? Une chance que je n'étais pas dans ma peine d'amour car je ne sais pas si je me serais inscrite...

Quand s'amorcera la préparation pour ce nouvel objectif ? Je n'en sais rien: prochaines semaines ou prochains mois, c'est à voir. Mais ce que je sais, c'est que j'ai l'impression de me lancer d'un avion sans savoir si le parachute va ouvrir. S'il ouvre (lire: si je me rends à cette course sans blessures), je vais tripper, c'est certain.

Si le parachute n'ouvre pas... je crois que je veux pouvoir me dire que j'ai fait de mon mieux pour qu'il ouvre. Et faire de mon mieux pour me rendre en juin 2013 sans blessures me demandera de la discipline et de la patience, même quand tout semble bien aller. C'est probablement durant ces périodes que je devrai être le plus sur mes gardes.

Force est d'admettre que mon objectif 2013 un pari risqué pour moi. Mais vous savez, qui ne risque rien n'a rien et j'adore les défis!

Et vous, quels sont vos objectifs sportifs pour 2013 ?

mardi 18 septembre 2012

Test de patience

Ah que je suis tannée de chercher l'aiguille dans la botte de foin de ma cuisse-hanche !  Surtout que je suis en pleine forme et que je n'ai plus aucune douleur dans la vie quotidienne.

Après quelques malentendus que je n'expliquerai pas ici, j'ai finalement eu ce soir le rendez-vous avec le médecin qui m'a finalement remis ma prescription pour la résonnance magnétique. Comme c'est gênant de se retrouver devant un médecin et de lui dire: Je n'ai plus aucune douleur, doc! Evidemment, après 5 semaines d'arrêt, c'est bien normal que je n'aie plus mal. Cinq semaines...!

Pour l'instant, tout ce que le doc a pu observé est que la rotation externe de la hanche droite était beaucoup plus limitée que la rotation de la hanche gauche. La cause pourrait être un hypothétique bec osthéophytique. Mais je peux reprendre la course. La résonnance nous permettra de confirmer ou d'infirmer cette hypothèse. On verra pour la suite. Mais ce problème ne devrait pas avoir d'incidence sur le vélo. Un autre mystère à résoudre!

Ce week-end, j'étais bien décidée à reprendre la course à pied. Chum m'en a empêché en me disant d'attendre de rencontrer le médecin. Ce n'aurait pas été bien grave de reprendre en faisant du fractionné mais j'ai écouté la voix de la raison et j'ai patienté. 

Mais là, je dois avouer que mes réserves de patience sont à sec. Je me demande souvent pourquoi je fais tout ça. Ce serait si facile d'abandonner. Ces moments de découragement sont le signe que je dois occuper mon hamster hyperactif, et la meilleure médecine pour moi est l'entraînement. J'aime beaucoup me défouler à la natation, mais je suis comme une junkie, j'en veux plus. Au moins, cette semaine, le hamster hyperactif va aller courir un peu!

jeudi 13 septembre 2012

2600 m d'extase

Comme je vous l'avais mentionné dans un précédent billet, j'ai décidé d'apporter un peu de variété dans mes entraînements de natation en m'inscrivant dans le Club des maîtres nageurs de mon patelin. Avant de faire du triathlon, je m'étais déjà inscrite dans ce club, il y a quelques années de cela. Mais je n'avais pas accroché et mon maillot était vite retourné dans mes tiroirs.

Coach m'a demandé pourquoi je voulais m'inscrire dans les Maîtres. Parce que...
1- ...j'ai envie de nager avec du monde...
2-... parce que je sais que je vais me pousser plus...
3- ... et parce que des fois, c'est plate être toute seule, tout le temps.

Aussi, je trouve très stimulant de me perfectionner dans les autres styles de nage. Pas nécessairement pour être plus rapide en triathlon, juste pour le plaisir d'apprendre et de m'améliorer. 

Hier, j'ai fait mon retour. J'ai participé à mon premier training avec cette gang d'adultes, dont la majorité sont des femmes de 35-45 ans. Je les cotoyais sans les connaître puisque je m'entraînais très souvent aux mêmes heures qu'elles, mais seule. 

Un peu intimidée en arrivant sur le bord de la piscine, j'ai attendu patiemment que l'entraîneure se présente. Elle a expliqué l'entraînement. J'ai bien compris ce qui était à faire, les abréviations de natation et son écriture étaient déchiffrables. 

Vous savez, lire un entraînement de natation pour un non-initié, ça peut être compliqué. Surtout si l'entraîneur écrit comme un médecin. Un exemple:

 10 x 50 r: 10''  2-BN 2-Moy 1-Fast
Traduction: 10 x 50 m avec 10 secondes de repos entre chaque. Tu fais deux séries de 5 x 50 m de la façon suivante: tu fais deux 50 m en faisant attention à bien nager (BN), donc tu te concentres sur ta technique. Tu fais ensuite deux 50 m un peu plus rapide mais pas tant que ça (Moy). Tu fais un 50 m plus rapide, mais pas all-out (all-out=intensité max.) Et tu recommences le tout: 2 BN-2 moy-1 fast. Vous avez compris? 

Après l'explication de l'entraînement, ce fût l'instant fatidique de la distribution des couloirs. Trois couloirs étaient disponibles pour 13-14 nageurs. La plupart des nageurs de cette gang se connaissent, les groupes se sont donc formés naturellement. Je ne sais pas si ma lecture est bonne, mais généralement, les nageurs ne veulent pas aller dans le couloir des moins rapides. Comme si aller dans ce couloir faisait nager moins vite.  Moi, je ne savais pas trop où aller. Je me suis donc dirigée vers le couloir des moins rapides. De toute façon, nous n'étions que 3 dans ce couloir. 

J'ai adoré nager sans montre, juste en suivant les instructions. Je nageais bien (en tout cas, MON bien). J'ai terminé mon warm-up en même temps que le couloir des plus rapides. Et ce fût de même pour les autres sets. Evidemment, je cherchais à aller à leur rythme, mais sans trop pousser la note. J'ai dû demander de l'aide un moment donné pour faire du kick sur le dos avec les palmes. Un genre de bacon aquatique. Ça ressemblait à ça mais avec des palmes et en beaucoup moins gracieux. 


L'entraîneure nous a aussi fait un petit topo sur la position lors de la poussée au mur (streamline). On devait se concentrer là-dessus durant l'entraînement. 


Il y a a eu aussi 20 x 25 avec des exercices variés comme 15 m EZ et 10 m sous l'eau, 10 m all-out et 15 m EZ. Pour moi, faire ce genre de séances, ce n'est pas du travail. C'est comme de s'amuser dans l'eau et ça fait changement des séances que j'ai l'habitude de faire. 

Je me suis toutefois rendue compte que j'allais devoir participer à ces rendez-vous aquatiques de façon un peu plus relaxe. Je m'explique. Habituée à nager seule, en m'encourageant intérieurement, j'ai été un peu sauvage hier soir. Je n'ai pas adressé bin bin d'encouragement à mes amies de couloir. Je les dépassais souvent et j'imagine que ça devait être un peu frustrant à la longue, surtout qu'elles travaillaient fort toutes les deux. A l'entraînement, je suis souvent comme ça. Je veux optimiser chaque minute: pas de niaisage. Si quelqu'un veut me jaser au mauvais moment, il s'en rend compte rapidement. Mais là, va falloir que je fasse un effort de sociabilité sportive car je ne suis pas seule avec moi-même. 

Finalement, ces 2600 m de bonheur ont passé très rapidement. Je me sentais lourde en sortant de l'eau, signe que j'avais bien travaillé.

Vivement le prochain training!