mercredi 13 juin 2012

J’aurais voulu être une cycliste


Le vélo.

Je n’avais jamais fait de vélo de route il y a de cela 18 mois. Le monde du cyclisme ne m’avait jamais vraiment intéressé.  Ok, je mens un ti-peu: le cycliste est un beau type de sportif à regarder. Mais bon, c’est le seul intérêt que j’avais.

Angela Naeth,
une triathlète canadienne forte en bike
Avant que je ne débute le triathlon.

Je me suis rapidement rendue compte que :
1) le vélo n’était pas mon point fort; 
2) j’avais beau nager comme un poisson et courir comme une poule pas d'tête, je ne rattraperais jamais les précieuses minutes d’avance que les filles fortes en vélo réussissent à gagner sur leur bike. 

Donc, il ne me restait plus qu’à devenir une meilleure cycliste. Notez que je suis chanceuse. Je n'ai pas peur d'aller vite (pour la vitesse que je peux aller!) et je n'ai pas eu de problèmes à m'adapter à des pédales à clip. J'imagine que mon attrait pour la vitesse me vient de mes années de ski alpin, où j'adorais dévaler les pentes.

Mais j’ai toujours eu une relation amour-haine avec le cyclisme. En fait, d'un côté ça m'attirait mais de l'autre, j’en avais surtout contre les apparences du cyclisme : le côté matérialiste, clinquant, les vêtements qui doivent fitter avec le vélo, les cyclistes gonflables qui ont une bécane qui vaut des milliers de dollars mais qui n’ont pas le moteur pour la pousser ou qui la sorte une fois aux deux semaines pour flasher et surtout, surtout: les vendeurs de becyk prétentieux. Ce côté négatif  fait que je n’ai jamais voulu embarquer dans cette clique.  Ça me fait tellement penser au monde du ski alpin que j’ai côtoyé dans mon adolescence. Je sais bien par contre que c’est un aspect de ce sport, qu’on peut le pratiquer de façon noble sans tomber du côté sombre de la force.

cyclingishardworkcartoon.gif

Mais maintenant, je veux devenir une cycliste. J’ai travaillé très fort cet hiver et je vais travailler autant qu’il le faudra car je les veux ces précieuses minutes. Ce sera peut-être plus difficile pour moi que pour d’autres, ça me demandera peut-être plus de patience, mais je les aurai.

Pour m’améliorer et m'amuser, Coach m’a suggéré des trucs nouveaux à faire cet été en lien avec le vélo. Deux projets qui m’emballent: une course contre-la-montre avec le club des Dynamiks de Contre-Cœur et une cyclo-sportive juste pour ces dames : l’Échappée Belle.  J’ai envie d’y participer, me mesurer à des vrais cyclistes, un peu comme on le fait dans les courses à pied.

La belle équipe de mon vendeur de becyk préféré m’aide aussi ans mes premiers coups de pédale. E. mais aussi K. et P. que j’ai vu plus souvent ces derniers temps. Quand P. m’a laissé un message chez moi la semaine avant le triathlon de Joliette pour me dire que mon vélo était sua-coche pour la course, j’ai souri. Je me disais qu’il comprenait que c’était important pour moi. Je ne suis pas gênée de leur poser des questions, même niaiseuses.  Ils ne se moqueront pas, je le sais. Et ça, bin c’est un bon contexte pour moi pour apprendre.

Donc, je vais en manger de l’asphalte et du Tacx. J’ai une tête de cochon. 

Et je pourrai me prétendre cycliste. Un jour.

1 commentaire:

Vanessa a dit…

Ahhh j'ai adoré lire tes deux dernières entrées. Un vrai plaisir :) À te voir travailler autant en vélo, tu vas devenir très bonne et les gagner ces précieuses minutes :)