dimanche 24 juin 2012

Triathlon de Trois-Rivières


Ce récit de course sera différent des autres, difficile à écrire également. Je dirais que c’est le premier triathlon où je prends une débarque dans les deux sports où je me débrouille généralement bien soit la natation et la course à pied. Un peu dur pour l’orgueil. Mais comme le dénouement n’est pas si catastrophique et qu’il y a plein d’autres points positifs, la pilule est moins dure à avaler…

Le thème de la semaine précédent cette course a été : TOMALOU. Vous le savez, je suis dans le club des TOMALOU. Dans le sens de t’as mal où ?  Crédit à mon ami SPADA pour cette expression ! Dan, tu t’attendais bien à ce que ça se retrouve sur mon blogue ?

Fait particulier, une amie de Rouyn–Noranda venait faire son premier tri à Trois-Rivières. Arrivée de son long périple vers le sud de la province vendredi soir, nous sommes allés chercher nos sacs ensemble. Je lui ai fait visiter le site et nous avons fait le parcours de vélo en voiture. C’était fort agréable d’avoir de la compagnie pré-course.

Matin de la course
J’ai passé une très mauvaise nuit avec des réveils fréquents. Peut-être dus à la chaleur (je n’ai pas la clim à la maison). Je me suis tout de même levée très tôt, sur le high de l’énergie pré-course. Sauf que je savais très bien que j’étais fatiguée… en attendant le départ de la natation, vers 9 h, je baillais… J’ai mangé une barre Cliff peut-être 45 min. avant le départ. C’était une très mauvaise idée, je m’en suis rendue compte par la suite…

Natation
Les gens sont toujours surpris de la grandeur de cette piscine. Qautre bouées y flottaient et on devait faire 3 tours et une longueur. Les femmes ont attendu près de 40 minutes sur le bord du bassin avant d'embarquer dans l'eau. J’avais froid avec mon petit chandail (une chance que je l’avais). Nous n’avions pas de wet-suit puisque l’eau était très chaude compte tenu des chaleurs de la semaine précédente. C’était donc agréable quand nous avons sauté à l’eau pour le réchauffement. Cette fois-ci, je savais que je n’aurais pas de panique à gérer, mais j’avais la bouche sèche, une petite nausée. Beurk!  Quand le départ fût lancé, j’ai bien essayé de sprinter mais je me suis retrouvée derrière un mur de jambes, mur qui me semblait infranchissable. Coach du mental m’a raconté qu’il me criait de sortir de là, de les dépasser. J’ai réussi à me faufiler mais pendant les 750 m , ça jouait du coude, ça me pognait les mollets, on nageait pas mal collés, ça chicanait autour des bouées. Pas moyen de nager en paix ! Donc, j’ai fait mon moins bon temps de natation à vie : 15 42.

Ma sortie de la piscine
La langue sortie en train de chercher le zip du wet-suit...
euh..?? C'est parce que t'as pas de wet ma chouette!


Vélo
Mon défi de cette course était de vraiment faire un bon vélo et de mettre mes chaussures de vélo directement sur le bike. Sans me planter, ai-je besoin de l’ajouter ? Réussi ! J’étais contente et malgré le vent du nord qui soufflait fort, cette petite victoire m’a fait du bien. Je connaissais bien le parcours, j’ai bataillé le mieux que je pouvais contre le vent. J’avais des points issus (je pense) de la digestion de ma super barre Cliff et je dois avouer bien candidement avoir fait plusieurs bons rots extra-sonores à la Shrek en passant devant des bénévoles. OUPS… Au sens propre et figuré, j’avais littéralement une barre dans l’estomac. Et ma boisson d’hydratation me semblait salée au goût. Re-beurk! Exit les barres Cliff avant une course. Vélo : 37 21 pour cette portion incluant les deux transitions.


J'étais plutôt casse-cou dans ce virage


Une main sur le frein, l'autre sur le guidon!
La preuve que je suis maintenant capable
d'enlever mes chaussures SUR le vélo!


Course
Lourde. Pesante. Voici comment je me sentais en partant courir. Je me suis dit que j’allais accélérer après le premier kilomètre, histoire de laisser mes jambes décanter un peu du vélo. Mais à part le dernier kilo, je n’ai jamais réussi à atteindre un pace acceptable de course pour moi. Ça m’a coûté la première place, c’est clair. Et vers la fin, j’ai senti un début de douleur à la bandelette droite. SHIT. Si j’avais fait un temps équivalent à Joliette ou même aux temps de course que je faisais l’an passé, j’aurais retranché 1 à 2 minutes sur mon temps final. Pourquoi n’ai-je pas été en mesure d’accélérer? Pourquoi ai-je trouvé ça si difficile ? Il ne faisait pas si chaud, ma barre était un peu de travers dans l’estomac mais ce n’était plus siiii pire… ? Est-ce parce que j’avais peu couru durant la dernière semaine ? J’ai donc fini avec un 25 05, un temps décevant si je le compare avec ce que je fais en entraînement. Dur à avaler. Coach du mental m’encourageait fort mais il a bien a vu que je manquais sérieusement de spring dans les jambes.

La madame voulait jaser mais moi
j'pense que j'voulais juste finir!

Temps final:1 h 18 min et quelques secondes

Au final, il y tout de même plein de points positifs :
  •  j’ai fait une course équivalente à Joliette. Pas mieux, pas pire;
  • je me suis positionnée 12ième femme sur 54;
  • j'ai fait le 9ième meilleur temps chez les femmes en vélo (ce dont je suis le plus fière!) En comparaison, j’ai fait le 19ième meilleur temps sur 38 femmes à Joliette. Ok, le calibre était peut-être un peu moins relevé à Trois-Rivières mais c’est tout de même une amélioration ! ;
  • je suis arrivée 2ième dans ma catégorie (on était juste 3 hihihi) mais à moins d’une minute de la première;
  • j’ai accompagné une amie qui a fait son premier triathlon et qui a aimé ça! Et qui est repartie vers Rouyn avec une médaille de bronze, même si elle a pris le temps de mettre des BAS;
  • j’ai fait de bonnes transitions;
  • j’ai fait 5 tours à la course au lieu de 6 comme l’an passé. Mouahhh!



Je me dis qu'il y en aura d’autres et des meilleures, c’est certain. Cette course me rappelle aussi de ne jamais rien prendre pour acquis et que tous les petits détails ont de l’importance. Ça me rappelle de continuer à travailler fort. Et que j’aime le triathlon.

Je ne sais comment remercier le conjoint de Sylvie V. pour les magnifiques photos. 


Prochaine étape: Triathlon de Québec

lundi 18 juin 2012

Série du Diable Etape 2

Coach avait suggéré de faire quelques courses à pied en soirée cet été. En soirée ? Eh oui! Nous avons la chance à Trois-Rivières et dans les environs d’avoir une belle offre de courses à pied, notamment en soirée. J’ai choisi pour débuter d’essayer le parcours de la Série du Diable, à Shawinigan. Je craignais un peu la côte (le clou du parcours) mais qui ne risque rien, n’a rien.

Alors une fois ce défi inscrit sur le plan de la semaine, plus question de reculer. Je devais me rendre à Shawinigan pour 18 h un mardi soir. Chum et Sirène étaient à la Ronde pour une sortie scolaire alors Petit Loup se faisait garder par ma gardienne-triathlète.

Parenthèse : Ma gardienne-triathlète, je l’ai rencontré à la piscine. Elle avait un casque du triathlon de Joliette. Orange. Assez facile à spoter. Et heureux hasard, je connaissais cette jeune fille  puisqu’elle demeure dans mon quartier et allait à l’école de ma fille. 

http://www.seriedudiable.com/photos/
Ça ne me disait rien qui vaille une course en soirée. J’ai l’impression d’être pas mal plus en forme le matin et je me demandais ce que j’allais manger avant la course. Mais ce que j’ai finalement aimé, c’est que je n’ai pas eu le temps de penser que j’avais une course (ou très peu) durant la journée puisque je travaillais. Pas le temps de stresser : c’est pour moi une très bonne stratégie! J’ai compulsé un peu sur la température, je craignais qu’il fasse très chaud mais finalement, il annonçait de la pluie et des orages! Yes !

Arrivée sur le site dans les premières (comme d’habitude), je me suis inscrite et j’ai attendu que ce soit l’heure pour faire mon réchauffement. J’ai zieuté les coureurs qui arrivaient. Pas grand monde que je connaissais… jusqu’à ce que F. arrive. F., c’est mon ex-physio, celui qui avait essayé pendant plusieurs semaines, sinon mois, de traiter ma B rebelle. J’étais tellement contente de le voir, de lui dire que j’étais enfin guérie, que je pouvais courir sans stress maintenant et depuis plusieurs semaines. Il se réjouissait aussi de cette bonne nouvelle.

Et ce fût le temps du warm-up, j’ai fait environ 3 km du parcours, sur le plat. Cette portion du parcours est magnifique, on longe la rivière St-Maurice. Vraiment, de toute beauté, même sous la pluie. Au retour, je voyais les gens s’élancer vers la côte. Je me suis dit que non, moi j’allais la monter une fois et ça serait bien assez. Nous étions quand même 400 coureurs, ce n’est pas rien pour une course du mardi soir.

Et ces 400 coureurs se sont tous élancés sous la pluie et le vent. Durant le premier 1,5 k, le vent nous poussait dans le dos, mais je savais que le retour serait plus difficile. Pendant le deuxième 1,5 k, j'ai donc chercher à me protéger derrière des hommes plus grands. Problème: soit je les dépassais, soit ils roulaient trop vite. Je me suis donc retrouvée seule, entre deux groupes de coureurs, à batailler en me disant qu’il fallait que ça fasse mal.

Arrivée au km3 , l’organisateur nous criait notre temps de passage. Chouette, hein? 13 05!!! Je savais que c’était bon mais mon cerveau n’est pas très fonctionnel durant une course, je suis trop concentrée. Alors, LA CÔTE s’est présentée à moi. OH BOY! J’ai trouvé ça dur. J’étais lente, je capotais. Une femme plus âgée m’a dépassé. Ça m’a choqué. Je me suis dit que ce n’était probablement pas la première fois qu’elle montait cette côte. Et que je ne fais que du plat, donc que c’était bien fait pour moi. Que j’avais juste à ma grouiller le cul.

Arrivée en haut, j’avais l’impression de ne pas avancer, je me disais que j’allais faire un temps pitoyable. Au km 4, j’ai regardé ma montre. Oups, 17 min et des poussières. Y a de l’espoir! Alors, j’ai essayé d’augmenter la cadence, j’avais les pieds dans la flotte, je sentais mes orteils ratatinées dans mes chaussures. Puis, une chose s’est mise à frôler mon tibia à chaque foulée. Mon lacet était détaché. $// » »!&?&( POURQUOI T’AS PAS MIS ENCORE TES ÉLASTIQUES SUR CES CHAUSSURES ? Mais pas de temps à perdre et pas question que je m’enfarge. Je l’ai donc rattaché rapido, en espérant qu’il tienne le coup jusqu’à la fin de la course.

Et enfin vint le moment que j’attendais tant:  la descente de la côte. Je ne me suis pas retenue, j’ai descendu en en profitant pour faire le plein pour les 2-300 derniers mètres. Arrivée en bas, il y avait une fille devant moi que je voulais dépasser, alors j’ai sorti mon grrr et enfin, j’ai poussé jusqu’au fil d’arrivée. 

Finalement, mon temps pitoyable était de…22 18. Pas pitoyable pantoute : un autre beau PR de près de 40 secondes! J’en revenais pas. 7ème overall chez les femmes, c’est aussi une belle surprise! Je ne voulais que faire en bas de mon temps du dernier 5k. Ça m’a fait réaliser le feeling que j’avais eu à Joliette durant la portion de course à pied : je n’avais pas poussé autant que je le pouvais.

Le lever du corps a été pénible le lendemain matin. La cuisse droite était sensible. Je boitais un peu.

Shit.

Pourtant, je n’avais aucune douleur pendant la course. Le fait d’avoir un rendez-vous dès le lendemain avec ma chiro me rassurait. Malgré ma visite chez la chiro jeudi dernier, je suis toujours sur les blocs. Est-ce que ça en valait la peine ? Je ne sais pas... J'aurais tendance à dire oui, mais dans la mesure où je suis sur mes deux pieds pour mon triathlon à Trois-Rivières. Reste 5 dodos pour que ma ti-papate guérisse.


A suivre...

mercredi 13 juin 2012

J’aurais voulu être une cycliste


Le vélo.

Je n’avais jamais fait de vélo de route il y a de cela 18 mois. Le monde du cyclisme ne m’avait jamais vraiment intéressé.  Ok, je mens un ti-peu: le cycliste est un beau type de sportif à regarder. Mais bon, c’est le seul intérêt que j’avais.

Angela Naeth,
une triathlète canadienne forte en bike
Avant que je ne débute le triathlon.

Je me suis rapidement rendue compte que :
1) le vélo n’était pas mon point fort; 
2) j’avais beau nager comme un poisson et courir comme une poule pas d'tête, je ne rattraperais jamais les précieuses minutes d’avance que les filles fortes en vélo réussissent à gagner sur leur bike. 

Donc, il ne me restait plus qu’à devenir une meilleure cycliste. Notez que je suis chanceuse. Je n'ai pas peur d'aller vite (pour la vitesse que je peux aller!) et je n'ai pas eu de problèmes à m'adapter à des pédales à clip. J'imagine que mon attrait pour la vitesse me vient de mes années de ski alpin, où j'adorais dévaler les pentes.

Mais j’ai toujours eu une relation amour-haine avec le cyclisme. En fait, d'un côté ça m'attirait mais de l'autre, j’en avais surtout contre les apparences du cyclisme : le côté matérialiste, clinquant, les vêtements qui doivent fitter avec le vélo, les cyclistes gonflables qui ont une bécane qui vaut des milliers de dollars mais qui n’ont pas le moteur pour la pousser ou qui la sorte une fois aux deux semaines pour flasher et surtout, surtout: les vendeurs de becyk prétentieux. Ce côté négatif  fait que je n’ai jamais voulu embarquer dans cette clique.  Ça me fait tellement penser au monde du ski alpin que j’ai côtoyé dans mon adolescence. Je sais bien par contre que c’est un aspect de ce sport, qu’on peut le pratiquer de façon noble sans tomber du côté sombre de la force.

cyclingishardworkcartoon.gif

Mais maintenant, je veux devenir une cycliste. J’ai travaillé très fort cet hiver et je vais travailler autant qu’il le faudra car je les veux ces précieuses minutes. Ce sera peut-être plus difficile pour moi que pour d’autres, ça me demandera peut-être plus de patience, mais je les aurai.

Pour m’améliorer et m'amuser, Coach m’a suggéré des trucs nouveaux à faire cet été en lien avec le vélo. Deux projets qui m’emballent: une course contre-la-montre avec le club des Dynamiks de Contre-Cœur et une cyclo-sportive juste pour ces dames : l’Échappée Belle.  J’ai envie d’y participer, me mesurer à des vrais cyclistes, un peu comme on le fait dans les courses à pied.

La belle équipe de mon vendeur de becyk préféré m’aide aussi ans mes premiers coups de pédale. E. mais aussi K. et P. que j’ai vu plus souvent ces derniers temps. Quand P. m’a laissé un message chez moi la semaine avant le triathlon de Joliette pour me dire que mon vélo était sua-coche pour la course, j’ai souri. Je me disais qu’il comprenait que c’était important pour moi. Je ne suis pas gênée de leur poser des questions, même niaiseuses.  Ils ne se moqueront pas, je le sais. Et ça, bin c’est un bon contexte pour moi pour apprendre.

Donc, je vais en manger de l’asphalte et du Tacx. J’ai une tête de cochon. 

Et je pourrai me prétendre cycliste. Un jour.

dimanche 3 juin 2012

Triathlon de Joliette

Beaucoup de bruit pour rien. Voilà quel pourrait être le titre de ce premier triathlon 2012 s’il s’agissait d’un film. Je me suis beaucoup inquiétée au cours de la semaine précédente, principalement en raison de la température qui s’annonçait pluvieuse et froide pour la saison. Je me suis donc préparée à toute éventualité en m'achetant deux vestes (oui, deux!) et des petites pantoufles pour mes chaussures de vélo. J’avais aussi planifié des trucs spécial chaleur :
  •           Deux casques de bain dans l’eau;
  •           Une boisson chaude dans ma gourde de vélo;
  •          Mes gants dans les poches arrière de ma veste.
Je ne sais pas pourquoi je focusais tant sur la température. Pourtant, il avait plu des cordes à Trois-Rivières l’an dernier, et il faisait 18. Ça s’était super bien passé. L'an passé, je stressais sur ma B. Là, y fallait juste que je me trouve une autre bibitte, faut croire. Je stressais aussi à cause des petites paniques qui m’assaillent quand je rentre dans l’eau. L’eau froide et le wet-suit très serré me font manquer d’air (littéralement). C’est une sensation pas très agréable. Mon objectif était de l'éviter ou de la gérer convenablement.

Matin de la course
Départ à 5 h  du mat, seule au petit matin. Café, déjeuner dans l’auto, la route pluvieuse et endormante. Mais ne vous inquiétez pas, je ne m’endormais pas du tout. J’étais plutôt sur le piton. Point positif : je me sentais bien. Pas mal au ventre, rien!

Natation : All-Brun
La natation se faisait dans la rivière l’Assomption. A cause des pluies de la veille qui avaient accablé la région et du lit limoneux de la rivière, l’eau était brune. On voyait même pas sa main en avant en nageant. Je prenais souvent le temps de regarder mais mon choix de lunettes est à reconsidérer : je me sentais comme M. Magoo. Aussitôt qu’on a pu entrer dans l’eau après le départ des hommes, je m’y suis lancée, en respirant bien, en mettant de l’eau dans mon wet, ma tête dans l’eau, en faisant un peu de brasse. La sensation oppressante m’a fait un clin d’oeil mais rien de plus. J’étais fière d’avoir réussi mon plan. L’eau était à 17 ou 18. Pas chaud, mais finalement bin correcte. Il y avait un des ses courants (note : on descendait la rivière). Donc, j’ai fait un très bon temps: 11:33.

Vélo : Il mouille et il fait frette
Après avoir enlevé mon wet, j’ai pris ma veste et je me suis rendue compte que je n’allais pas être en mesure de l’enfiler sans me battre avec. Avant de ressembler à Elvis Gratton dans sa chaise de plage, j’ai abandonné la veste et les gants. Le parcours de vélo était fort agréable, malgré la pluie et le froid. J’aurais bien aimé le faire par une belle journée ensoleillée. J’avais l’impression de bien pousser, ma vitesse moyenne me semblait bonne mais le résultat final ne me satisfait pas. Comme les temps des T1 et T2 sont inclus dans le temps (je pense) du vélo, peut-être que c’est venu influencer le résultat: 43:30. Après avoir travaillé si fort cet hiver, je croyais que les résultats seraient plus...évidents. Je ne sais pas trop quoi en penser. La température si poche n'aidait pas non plus. Point positif : j’ai enlevé mes chaussures sur le vélo, ce que je n’avais jamais fait lors d’une course.  En rentrant dans la zone de transition après le vélo, j’ai entendu crier mon chum : Go Isa, Go Isa. Il était là avec Petit Loup. J’étais contente de les voir!

Course : Toujours l’impression de ne pas pousser assez!
Je suis partie avec les jambes un peu molles. Bon point, ça me donnait l’impression d’avoir bien fait sur le vélo. Nous devions faire deux boucles de 2.5 k. La première était une boucle exploratoire. Il y avait une p’tite côte dans le milieu de la boucle. Ma chaussure droite me torturait le pied, je l’avais mal enfilé et je ne voulais pas prendre le temps de la replacer. J’ai finalement abdiqué au km 4 (env.) et un grand soulagement s’en suivit.  Il y avait beaucoup de monde sur le parcours, ça rendait le tout très vivant. Dans le feu de l’action, j’ai oublié de me timer!  23 14.

Petit Loup m’attendait à la ligne d’arrivée. Il m’a donné de beaux bisous alors que je me plaignais à mon chum de ne pas avoir bien fait. C'est un amour, mon ti-gars. Mais finalement, les résultats sont sortis et mon sourire est revenu puisque je méritais ma première médaille Triathlon Québec: 3ième chez les F 30-39. La glace de la saison de course 2012 était donc brisée.

Le All-Brun, avec les petites guimauves à l'orange

Moi à gauche, très curieuse :)

Merci beaucoup à Sylvie V. et à son conjoint pour les photos et l'agréable compagnie post-course, en attendant les résultats. Attente interminable...

De retour à la maison, je me suis enfilé un demi-pot de Bio-K. Question d'éviter le All-brun ces prochains jours...

Prochaine étape: Triathlon Trimégo de Trois-Rivières.