dimanche 20 juillet 2014

Vacances luxembourgeoises

Moien (bonjour en luxembourgeois),

Lorsque je me suis inscrite au 70.3 Timberman à l'automne 2013, je ne savais pas que j'irais en Europe à l'été 2014. Je ne savais pas non plus que ma Sirène joindrait les rangs du volet Performance d'un club de nage synchronisée de la région de Québec et qu'à partir du début août, elle serait en pension dans une famille de Québec. Autrement, je ne ne crois pas que j'aurais placé Timberman à mon calendrier, tant du point de vue de l'organisation familiale que du point de vue financier.

Malgré ces imprévus (plutôt importants), j'ai maintenu ma décision de participer à Timberman. J'ai donc tenté, autant que possible, tirer mon épingle du jeu durant mon séjour en Europe en me concentrant sur la course et sur la natation. Pour le vélo, c'était un peu compliqué de l'apporter, d'autant plus que je ne suis pas très mécano alors démonter-monter le vélo, très peu pour moi. Je ne pense pas non plus que j'aurais été capable de traîner une grosse valise et une boîte de vélo dans le TGV. C'est immense l'aéroport Charles-de-Gaule! Cependant, je dois dire que ça m'a souvent manqué quand je voyais toutes les belles routes de campagne, les paysages et l'asphalte parfaite! Il y a aussi que j'avais bien des endroits à visiter, il fallait en profiter et ça ne laissait pas beaucoup de temps pour les sorties de vélo.

Pour la course à pied, c'est très facile de s'accommoder. J'ai couru plusieurs fois avec ma petite soeur et c'était très plaisant d'avoir de la compagnie. A proximité de chez elle, il y avait un réseau de petits sentiers asphaltés à travers les champs agricoles.  C'était magnifique et très sécuritaire pour courir. Le terrain ondulait légèrement ce qui faisaient un peu travailler la patate. J'ai parcouru aussi quelques kilomètres près de Genève et dans les alentours d'un hôtel de Dijon où nous avions retenu une chambre. Ce n'était pas le temps de chercher ZE spot pour courir mais je dois dire qu'une course sur les rives du lac Léman à Genève aurait été une bel ajout à mon palmarès. En nous baladant sur cette promenade plus tard dans la journée, j'y ai observé un grand nombre de coureurs. On dirait que c'était un incontournable pour les grands et moins grands coureurs-touristes que de se taper une p'tite run à cet endroit.

Coureurs à Genève
En déambulant comme des touristes sur cette promenade, j'ai aussi observé qu'il y avait un nageur dans le lac. Il était dans l'enceinte des Bains des Paquis. L'eau est si claire, si bleue, ça doit être un plaisir d'y nager.



Sortie à Ferney-Voltaire, à 10 minutes de Genève

Ceci étant dit, je n'ai peut-être pas eu la chance de nager dans le lac Leman mais j'ai eu la chance d'avoir accès à une piscine tout à fait acceptable à quelques kilomètres de chez ma soeur. Il s'agissait d'un centre aquatique privé, tout ce qu'il y a de plus moderne. Il y avait une piscine à vagues intérieure, une piscine 25 m avec 6 couloirs en inox (oui, oui, le fond en inox.... pas de tuiles de céramique ou de béton, de l'inox tout lisse), des glissades et des bassins pour les tout-p'tits. J'y ai fait plusieurs entraînements. En fait, ce n'est pas un bassin où des clubs vont nager. L'eau était chaude et il faisait aussi très chaud quand on sortait de l'eau. C'est un endroit où des cours aux enfants sont offerts et où les adultes vont nager quelques longueurs de brasses, je n'ai pas vu de personnes qui «s'entraînaient».  Même si ce n'était un environnement idéal, c'était super pratique que ce soit si proche car ça m'a permis de nager en masse et c'est ce qui compte.

Piscine à vague (au repos :))


Bassin 25 m en inox. Noter qu'il n'y a qu'un corridor.

Bois omiprésent, fenestration abondante. 

J'ai visité plein d'endroits merveilleux et je m'en suis mis plein les yeux. Après cette pause, je suis revenue gonfler à bloc, mais tout de même un peu fatiguée. J'étais heureuse d'enfourcher mon vélo, mais aussi de retrouver ma routine de vie et l'entraînement en général. J'ai fait ma première sortie de vélo le lendemain de mon arrivée et j'étais très excitée en faisant mes préparatifs, même si ce n'était que pour une heure de vélo facile. J'ai savouré cette sortie (surtout la section où j'avais le vent dans le dos ahaha!), les paysages familiers que je retrouvais, la chaleur (oui, la température est plutôt agréable là-bas... pas d'humidité, c'est plutôt sec!), mon nouveau vélo et des p'tits riens comme porter ma cami neuve du 70.3 de Tremblant, ce que je n'avais pu faire encore.

Quelques jours plus tard par contre, j'ai décidé de ne pas me présenter au triathlon olympique de Magog. Au fil de la semaine, je me suis rendue compte que 3 semaines sans vélo, c'était une longue période et que je ne me sentais pas prête du tout à me taper un triathlon de 3 heures. En fait, j'avais insisté pour inscrire ce triathlon à mon agenda malgré mon voyage car c'était une occasion (assez) facile de me qualifier pour les Mondiaux qui auront lieu à Chicago en 2015. Mais en revenant de voyage, j'ai reçu la facture pour l'inscription de ma fille au club de Québec. Je savais un peu à quoi m'attendre mais disons que là, ça prenait une allure plutôt réelle. J'ai donc dû me rendre à l'évidence que le projet des Mondiaux, ce serait pour je-ne-sais-pas-trop-quand mais probablement pas d'ici les trois prochaines années. Dans ce contexte, la participation à Magog me motivait pas mal moins. Aller aux Mondiaux, c'était un défi. Un défi parmi d'autres. L'important pour moi au fond, ce qui me motive par dessus tout est de relever des défis et je peux m'en trouver tout plein ici! Je ne suis pas en manque d'imagination... La priorité actuellement, c'est Sirène et c'est de lui donner l'occasion de vivre son rêve. Son projet, c'est de loin plus important que tous les triathlons du monde. Imaginez, elle se rendra à Victoria l'an prochain pour les championnats de qualification et à St-John, NB pour les Championnats canadiens. Je pense que je suis plus excitée qu'elle par tout ça!

Malgré que je trouvais un peu plate de ne pas participer au Triathlon de Magog car c'était un événement d'envergure, je pense que c'était la bonne décision. Et je sais aussi que je suis privilégiée d'avoir pu visiter ma p'tite soeur, d'avoir permis à ma fille de s'amuser avec ses cousins/cousine et de lui avoir fait vivre l'expérience d'un voyage outre-mer. 

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